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Après avoir reçu le rapport du dialogue national : Le Président transfère le dossier aux 7 «Sages»

Après avoir reçu le rapport du dialogue national, le président de la République a décidé de consulter le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis à propos de la date de l’élection présidentielle et de la gestion de l’après-2 avril, date marquant la fin de son mandat à la tête du pays.

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a reçu hier, au palais de la République, le rapport du dialogue national, qui s’est tenu les 26 et 27 février au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad). Après avoir reçu symboliquement le document des mains du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le Président Sall a déclaré avoir pris bonne note des recommandations de cette concertation des forces vives de la Nation. Mais ce n’est pas tout, il a annoncé son intention de consulter le Conseil constitutionnel afin de recueillir son avis au sujet de la date de l’élection et de la gestion de l’après-2 avril, date marquant la fin de son mandat.

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En recevant ce document des mains du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, le Président n’a pas manqué de magnifier le travail qui lui a été soumis et de saluer «le génie sénégalais à surmonter les difficultés pour renforcer davantage notre système démocratique».

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Selon des informations révélées dans le rapport, la date potentielle de l’élection présidentielle est proposée pour le 2 juin 2024. Il est à souligner que le mandat actuel du président de la République prend fin le 2 avril 2024. Le rapport suggère également que le chef de l’Etat en exercice demeure en fonction jusqu’à l’élection et la prise de poste de son successeur.

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Revenant sur ce qui justifie la proposition de la date du 2 juin, le chef de l’Etat dira en effet : «Il était essentiel qu’on revienne aux bases légales d’une élection. On ne peut organiser une élection en faisant fi des dispositifs du Code électoral, qui organisent le processus. La première exigence, quand on parle du collège électoral, ce sont les dispositifs de l’article LO 137 : la nécessité d’avoir 80 jours entre la date du décret et la date de la Présidentielle.» Pour rappel, cette convocation du dialogue national, initié par le Président Macky Sall, s’inscrit dans une démarche visant à trouver une issue consensuelle à cette crise politique. C’est également une réponse directe à la décision du Conseil constitutionnel déclarant inconstitutionnelle la loi parlementaire repoussant la date du scrutin présidentiel au 15 décembre. Toutefois, il est essentiel de noter que ce dialogue national n’a pas été sans son lot de controverses. 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont choisi de boycotter cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la Société civile.

Par Ousmane SOW

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