En portant au pouvoir le tandem Diomaye-Sonko, les Sénégalais s’attendaient à voir une amélioration considérable de leur qualité de vie« , a soutenu Moïse Rampino.
Dans une note parvenue à Senego, le Président du Mouvement Unitaire pour l’Essor de l’Afrique (MUEA) a donné son avis sur la baisse, annoncée par les nouvelles autorités, des prix de certaines denrées. Non sans donner d’autres solutions au Premier Ousmane Sonko et son Gouvernement, dont la réduction du train de vie de l’Etat pour, pourquoi pas, réduire de moitié les prix « d’ici 03 à 04 années si bien sûr le gouvernement met sur pied une stratégie qui lui permet d’atteindre cet objectif« .
Texte, in extenso :
L’absence de source de revenus, combinée à l’ inflation galopante des prix des produits alimentaires, a fini de plonger les ménages dans la précarité la plus absolue. Plus de 200 mille personnes sont menacées de faim au moment où prendre un repas par jour relève dorénavant du luxe. Selon un rapport de la Banque mondiale, 6,5 millions de Sénégalais vivent au dessous du seuil de pauvreté.
Face à cet état de fait, le gouvernement Sonko était attendu pour apporter des solutions concrètes notamment face à la famine généralisée qui sévit actuellement sous nos cieux.En lieu et place de solutions durables, le gouvernement en place a opté pour des mesures populistes et des baisses insignifiantes qui n’auront aucun impact réel sur le panier de la ménagèrePourtant avec de la volonté et une bonne vision, l’Etat a les moyens de réduire les prix des produits les plus consommés.Sur le court terme, il est possible de ramener le prix du pain à 100 francs en réduisant le prix du sac de farine et en permettant aux boulangeries de bénéficier d’un tarif social pour l’électricité afin de leur permettre de réduire leur coût de production et de compenser la réduction de leurs chiffres d’affaires qui pourrait en découler.Il est aussi possible de réduire le prix du poulet en le ramenant à 1000 FCFA en réduisant notamment le prix des sacs d’aliments le temps que l’on se dote d’une industrie digne de ce nom pouvant nous permettre d’en produire en grande quantité et à bas coût.D’ici un à deux ans, l’élevage peut et doit être l’une des principales sources d’exportation comme c’est le cas avec le Tchad où actuellement 40% de la population dépendent de ce secteur. Si le gouvernement fait de l’élevage sa priorité, le prix du KG de viande peut coûter d’ici deux ans au plus 2000 FCFA.Pour le riz, le sucre et l’huile, les prix peuvent être réduits de moitié d’ici 03 à 04 années si bien sûr le gouvernement met sur pied une stratégie qui lui permet d’atteindre cet objectif.Mais cela passe avant tout par une utilisation efficiente des recettes de l’Etat mais surtout par une réduction du train de vie de l’Etat. Pour ce faire, il faudra diminuer considérablement les salaires des députés, supprimer les fonds communs, le HCCT, le CESE et revoir les véhicules de fonction donnés à tout va car dans les pays scandinaves les ministres utilisent les transports en commun, certains même allant au travail à bord de vélo.