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Drame familial à Somone : un retraité de 65 ans bat à mort son jeune frère

la Petite-Côte, à 77 km au sud de Dakar) est, depuis vendredi passé, secouée par une histoire de mort d’homme. J. A., un retraité de 65 ans qui vit dans la même maison avec son épouse et son jeune frère, M.J. N. (62 ans), a abrégé la vie de celui-ci au cours d’une violente bataille. Le présumé meurtrier aurait reproché à la victime sa forte dépendance à la drogue. Mais aussi le fait qu’il aurait refusé de prendre ses médicaments pour se soigner, rapporte L’Observateur.

Une bagarre entre deux frères utérins vire au drame. La confrontation s’est soldée par la mort de l’un d’eux. M.J. N., un déficient mental, est battu à mort par son grand frère J. A. Ce dernier aurait reproché à la victime sa forte dépendance à la drogue. Mais aussi le fait qu’il refuserait constamment de prendre ses médicaments pour soigner sa démence.

Vendredi dernier, comme à l’accoutumée, J.A., un retraité de 65 ans, se dispute à nouveau avec son jeune frère M.J. N. Pendant toute la journée, les deux hommes se traitent de tous les noms d’oiseaux. Avant que M. S., épouse de J. A., n’intervienne pour les sermonner. Ils finissent par revenir à de meilleurs sentiments. Seulement, ce moment de paix ne sera que de courte durée.

La nuit, après avoir pris le dîner en famille, J. A., a attendu que sa femme soit dans les bras de Morphée, pour revenir à la charge. Il va trouver son frère dans sa chambre et commence alors à lui faire des reproches.

Seuls avec la victime dans sa chambre, J. A. lance à son frère qu’il n’est qu’un délinquant qui s’adonne à la consommation de la drogue. Avant de soutenir que celui-ci aurait même refusé de prendre ses médicaments alors qu’il souffre de troubles mentaux. Des reproches qui n’ont jamais été du goût de M.J. Narcisse. Celui-ci ne tarde pas à apporter la réplique.

Ainsi, les deux hommes s’abreuvent mutuellement de propos désobligeants. J. A. de traiter sans cesse son jeune frère de drogué qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales.

Très rapidement, leurs propos houleux virent à une violente scène de bataille. Au cours de laquelle, le vieux retraité de 65 ans, visiblement plus fort que son antagoniste, assène de violents coups de poings à celui-ci.

Grièvement atteint à différents endroits de son corps, notamment au niveau de la tête, M.J. N. s’écroule par terre. Il commence à se vider de son sang avant de rendre l’âme sur place sous les yeux de son grand frère.

Pris de panique, J. A. s’empresse d’aviser l’infirmier chef de poste de la structure sanitaire de Somone. Le vieux retraité qui s’activait dans la fabrication de savon, va également réveiller son épouse pour l’informer de la mort de son jeune frère.

Seulement, tout juste après le départ de la blouse blanche qui confirme la mort de son frère, le sexagénaire se précipite sur le corps ensanglanté et sans vie de la victime qu’il déplace de sa position initiale. Avant de l’allonger sur son lit. Une façon pour lui de faire croire aux forces de l’ordre qu’il n’y a jamais eu de bagarre entre lui et son jeune frère utérin, souffrant de déficiences mentales.

Malheureusement, il sera perdu par le certificat médical de genre de mort établi à la suite de l’autopsie effectuée sur le corps sans vie de M.J. N. par le médecin légiste de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour.

D’après L’Obs, le dossier médical fait état de plusieurs lésions occasionnées par des coups au niveau de la tête, du torse, mais aussi des membres supérieurs et inférieurs.

À la suite des constats d’usages des pandores de la Brigade de gendarmerie de Somone qui indiquent, par ailleurs, avoir noté une mare de sang dans la chambre de la victime, J. A. est placé en position de garde à vue.

Face aux enquêteurs, le mis en cause nie avoir tué son jeune frère. Au terme de sa durée légale de garde à vue, le retraité de 65 ans est déféré au Parquet de Mbour pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort.

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