Education – Organisation du Cfee et de l’Entrée en sixième session 2024 : 301 mille 820 candidats à l’épreuve
Mardi et mercredi prochains, les 301 mille 820 élèves de Cm2 vont subir les épreuves du Cfee et de l’Entrée en sixième sur l’ensemble du territoire, en Gambie et en Guinée-Bissau.
Par Justin GOMIS – L’année scolaire tire à sa fin dans le cycle primaire. Les élèves en classe de Cm2 devraient d’abord s’acquitter des épreuves des examens du Cfee et du concours d’Entrée en 6e prévues le mardi 25 et le mercredi 26 juin 2024. D’après le Directeur des examens et concours (Dexco), qui a fait face hier à la presse, il y a 301 mille 820 candidats dont 170 mille 266 filles (soit 56, 41% du nombre total des candidats), contre 300 mille 268 en 2023. Soit un écart positif de 1552 (0,52% d’augmentation). Ces jeunes candidats, qui cherchent ainsi leurs premiers diplômes, sont repartis entre 1978 centres à travers le territoire national, en Gambie et en Guinée-Bissau. «Cette année encore, le ministère de l’Education nationale n’a pas lésiné sur les moyens pour relever le défi de l’organisation. A titre indicatif, la phase d’harmonisation des épreuves de la session 2024 de l’examen du Cfee et du concours d’Entrée en classe de sixième nécessite en moyenne l’utilisation de 12 073 salles de classe et la mobilisation de 1978 chefs de centre, 1978 adjoints aux chefs de centre, 24 146 surveillants au moins, à raison de 2 par salle, 9890 secrétaires à raison de 5 par centre», informe Papa Baba Diassé, le Directeur des examens et concours (Dexco).
Dans le même sillage, le Dexco a pris aussi les dispositions nécessaires en rapport avec tous les acteurs concernés pour un meilleur déroulement des épreuves. «Les activités liées aux inscriptions, à la stabilisation des statistiques, ainsi qu’à la construction des épreuves, à leur validation, à leur conditionnement, à leur choix, à leur reprographie, à leur sécurisation et à leur mise à disposition, ont été bouclées», a-t-il dit. A ce propos, la Direction des examens et concours «a procédé au partage et à l’harmonisation du dispositif, du planning national des activités et du chronogramme de l’administration des épreuves avec les inspecteurs d’Académie».
Par ailleurs, elle a aussi organisé au niveau décentralisé des comités régionaux, départementaux et locaux de développement avec les gouverneurs, préfets et sous-préfets en vue de réussir l’organisation de ces évaluations. D’ailleurs, la levée des épreuves et leur acheminement vers les niveaux décentralisés ont été assurés par les Forces de l’ordre pour la sécurisation du convoyage des copies, selon la volonté du ministre de l’Education nationale.
En outre, la Direction des examens et concours a pris des dispositions particulières pour les candidats déficients visuels, non-voyants et malvoyants. «Pour les 13 mille candidats déficients visuels (61 non-voyants et 52 malvoyants), des dispositions sont prises pour leur adapter les épreuves comme la transcription en braille pour les non-voyants et l’augmentation de la taille de la police des écritures pour les malvoyants. En ce qui concerne les autres types de handicap, des dispositions sont prises au niveau local pour faciliter l’administration des épreuves et respecter le principe d’équité pour tous les candidats», indique Papa Baba Diassé. Quid des candidats sans extrait de naissance ? «Ils ont été inscrits et subiront les épreuves. Et des mécanismes de régulation de leur situation sont déjà mis en œuvre dans les académies», rassure M. Diassé. Sur le plan financier, l’Etat a aussi pris des dispositions pour des examens sans accroc. «Les réallocations de ressources issues du Fonds d’appui aux examens et concours (Faec) ont été faites aux inspections d’Académie et aux Inspections de l’Education et de la formation, pour leur permettre de faire face à certaines dépenses liées aux évaluations du Cfee et de l’Entrée en sixième. Ces ressources ont été réallouées au prorata du nombre de candidats présentés», explique le directeur des Examens et concours.