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Exploitation des hydrocarbures : Champ de signes

Le président de la Répu­blique a annoncé hier «la tenue prochaine d’une session du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz) dont la composition sera révisée». L’objectif de cette session, note le communiqué du Conseil des ministres, «sera d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources pétrolières et gazières, tout en veillant à la bonne répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures».

Sangomar – Recettes issues des hydrocarbures : Les détails de la gestion de la manne financière

Auparavant, le chef de l’Etat s’est réjoui de l’extraction du premier baril de pétrole faisant du Sénégal un pays producteur de pétrole depuis le 11 juin 2024. Pour lui, «c’est un moment historique et un pas important qui vient d’être franchi par notre pays dans sa quête de souveraineté énergétique». Bassirou Diomaye Faye a ainsi félicité le gouvernement, notamment le ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, mais également le groupe Petrosen, le partenaire Woodside Energy et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet entamé en 2020. Il a demandé au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement de veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources nationales pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations actuelles et futures.

Pétrole – Exploitation du champ de Sangomar : Baril d’espoirs

Le Premier ministre est lui aussi revenu sur la nouvelle ère qui s’ouvre pour le Sénégal. A cet égard, il a rappelé que «conformément aux dispositions de la Constitution du Sénégal, les ressources naturelles appartiennent au Peuple et doivent être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie». Sous ce rapport, assure-t-il, «le gouvernement procédera à l’examen des perspectives et défis que comporte une transition juste qui favoriserait le développement durable et inclusif, aux plans socioéconomique et environnemental». Ousmane Sonko a indiqué que «la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre, l’In­telligence artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation de la production et de prévention des risques environnementaux».

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