SOCIETE
Kush : alerte sur cette nouvelle drogue contenant des os humains présente en Afrique de l’ouest
Le Kush est cette nouvelle drogue qui circule en Afrique de l’Ouest et qui fait des ravages chez les jeunes de 18 à 25 ans. Le prétexte pour parler de cette nouvelle substance mortelle est l’arrestation d’un jeune malien à la gare TER de Colobane à Dakar en possession de 25 cornets de Kush. »Le Kush a des conséquences mortelles », avertit d’emblée Michael Cole, professeur de sciences médico-légales à l’Université Anglia Ruskin (Cambridge en Angleterre). Il a signé un article effrayant dans The Conversation, un magazine spécialisé dans les sciences médico-légales. Dans cet article, il alertait déjà des dangers de cette nouvelle drogue composée des os humains et qui gagne du terrain en Afrique de l’ouest, notamment en Sierra Léone et Guinée. En Sierra Léone, d’après professeur Cole, on estime que le kush tue une douzaine de personnes chaque semaine et en hospitalise des milliers.
« Le Kush dans ses effets, amène le consommateur à s’endormir en marchant, à tomber, à se cogner la tête contre des surfaces dures et à marcher dans la circulation en mouvement », a révélé le professeur. Toujours dans ses révélations la même source donne les composants du kush, qui précise-t-il, « à ne pas confondre avec la drogue du même nom trouvé aux Etats Unis ». « Le Kush en Sierra Léone », confie professeur Cole, « est assez différent ; c’est un mélange de cannabis, de fentanyl, de tramadol, de formaldéhyde et – selon certains – d’os humains broyés ». En Afrique de l’ouest signale professeur Cole, le kush est trouvé en Guinée et au Libéria qui partagent des frontières poreuses avec la Sierra Léone.
« Le danger de la drogue est double », avertit-il. Car il y a le risque d’automutilation pour le toxicomane et la nature hautement addictive de la drogue elle-même. Un autre problème est la nécessité de financer la dose suivante, souvent obtenue grâce à la prostitution ou à des activités criminelles.