La Commission européenne a ouvert la voie, mercredi 19 juin, à des procédures pour déficits publics excessifs contre sept pays de l’Union européenne (UE), dont la France, où les promesses de dépenses se multiplient à deux semaines d’élections législatives.
Outre la France, ces procédures «sont justifiées» pour l’Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte, a estimé la Commission dans un communiqué.
Ces pays, qui ont dépassé l’an dernier la limite de déficits publics fixée à 3% du produit intérieur brut (PIB), devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l’avenir les règles budgétaires de l’UE, sous peine de sanctions financières, rapporte Rfi.