La perspective d’une potentielle arrivée au pouvoir du Rassemblement national, fermement opposé aux énergies renouvelables, inquiète les acteurs de la filière. Sans attendre les résultats des élections législatives anticipées, plusieurs acteurs se préoccupent déjà de la trajectoire de l’éolien en mer et du devenir des usines tricolores. Les craintes grandissent également du côté des champs, où la filière tout juste naissante de l’agrivoltaïsme fait face à un véritable coût d’arrêt.
Publiquement, peu d’acteurs du monde des énergies renouvelables prennent la parole sur le contexte politique actuel et le risque de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite alors que le Rassemblement national se présentera en position de force aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, après sa large victoire aux européennes. Mais, en coulisses, l’inquiétude est bien présente. « Ils sont catastrophés », rapporte un bon connaisseur du secteur.
Et pour cause, le RN ne cache pas son désamour pour les éoliennes et les