POLITIQUE

Législatives : François Hollande candidat en Corrèze

Emmanuel Macron a annoncé, dimanche dernier, la dissolution de l’Assemblée nationale après la victoire écrasante de l’extrême droite aux élections européennes et a convoqué des élections législatives le 30 juin et le 7 juillet.Emmanuel Macron a annoncé, dimanche dernier, la dissolution de l’Assemblée nationale après la victoire écrasante de l’extrême droite aux élections européennes et a convoqué des élections législatives le 30 juin et le 7 juillet.

L’ancien président de la République socialiste François Hollande est candidat aux législatives en Corrèze, a appris samedi l’AFP auprès de son entourage. L’ex-député de Corrèze et ex-maire de Tulle sera candidat « dans la première circonscription de Corrèze », a-t-on précisé, confirmant une information de La Montagne. Jeudi soir, l’ancien chef de l’Etat s’était dit « favorable » à l’union à gauche sous la bannière du Nouveau Front populaire pour faire barrage à l’extrême droite.

Sa candidature constitue une surprise. Selon un cadre socialiste, c’était Bernard Combes, maire de Tulle et ami de François Hollande, qui avait été investi. « Hollande a pu lui demander de lui laisser la place (…) Un ancien président, on ne peut pas lui refuser l’investiture d’autant qu’il a été correct lors de son passage télévisé », en soutenant le Nouveau Front populaire, a ajouté ce cadre à l’AFP. Agé de 69 ans, l’ancien président a été député de Corrèze de 1988 à 1993, puis de 1997 à 2012.

11H05 – Boris Vallaud appelle à une « réunion immédiate » des partis du Nouveau Front populaire

Le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud a demandé, sur le réseau X, la réunion immédiate des forces politiques et sociales fondatrices du Nouveau Front populaire.

« Incompréhensible. Nous avons réussi à redonner de l’espoir face à l’extrême-droite, ne donnons pas le spectacle de manœuvres. Je demande la réunion immédiate des forces politiques et sociales fondatrices : le Front populaire, c’est vous et c’est nous », a-t-il tweeté alors que LFI se divise sur les investitures.

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10H52 – La féministe Amy Bah candidate face à Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales

Amy Bah, du collectif féministe Noustoutes, a annoncé samedi sa candidature dans la première circonscription du Nord face à Adrien Quatennens, « talon d’Achille de la gauche », investi vendredi soir par La France insoumise malgré les contestations liées à sa condamnation pour des violences conjugales.

« Je suis candidate pour voir la gauche forte et unie à l’hémicycle, celle qui porte toutes les valeurs du Nouveau Front populaire », écrit-elle dans un communiqué, expliquant avoir demandé sans succès à être investie par le mouvement à la place de M. Quatennens.

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09H55 – Week-end de rassemblements contre l’extrême droite

Ce week-end, 300 à 350.000 manifestants sont attendus, selon la police, dans quelque 200 rassemblements prévus à travers toute la France pour s’opposer à l’extrême droite, à l’appel du Nouveau Front Populaire, de syndicats et d’associations de gauche. Environ 21.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, notamment à Paris où un défilé doit s’élancer à 14h00 depuis la place de la République. Quelque 50.000 à 100.000 participants devraient battre le pavé parisien. Un défilé à Marseille s’élancera également en début d’après-midi.

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9H39 – Marine Tondelier « extrêmement choquée » par la « purge » au sein de LFI

Interviewée sur France 2 ce samedi matin, la patronne des Ecologistes Marine Tondelier s’est dite samedi « extrêmement choquée » par la « purge » au sein de LFI – où plusieurs députés sortants, critiques de Jean-Luc Mélenchon, n’ont pas été réinvestis pour les législatives – et a convoqué les instances de son parti sur le sujet.

« J’ai convoqué les instances d’EELV ce matin pour voir quelles suites donner à cela », a-t-elle déclaré sur la chaîne publique, tandis qu’elle prévoit de s’entretenir avec les responsables socialiste Olivier Faure et communiste Fabien Roussel.

La patronne des Ecologistes souhaite que le Nouveau Front populaire soutienne, malgré tout, les candidats évincés par LFI.

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9H20 – Le député sortant Alexis Corbière accuse Jean-Luc Mélenchon de « régler ses comptes »

Les divergences internes au sein de LFI ont de nouveau éclaté au grand jour quand le mouvement a dévoilé vendredi soir ses investitures pour le scrutin des 30 juin et 7 juillet. Le parti a, en effet, investi Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, et a, en parallèle, écarté plusieurs figures historiques du parti.

Le député sortant de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, non réinvesti par La France insoumise dans sa circonscription où il est élu depuis 2017, a accusé samedi matin sur Franceinfo Jean-Luc Mélenchon, dont il fut un temps un des plus proches, de « régler ses comptes »

« Jean-Luc Mélenchon a réglé ses comptes avec moi et mes amies », les députées Danielle Simonnet et Raquel Garrido, également des « frondeuses » critiques de la direction de LFI et non réinvesties par la formation de gauche radicale, a affirmé le député sortant sur la radio publique.

C’est totalement mesquin, petit, un règlement de comptes, alors que l’enjeu c’est d’éviter que l’extrême droite prenne le pouvoir », s’est-il indigné, annonçant également qu’il serait malgré tout candidat.

Alexis Corbière a aussi condamné l’investiture d’Adrien Quatennens malgré sa condamnation pour violences conjugales. « Qui peut comprendre cela ?», interroge le député sortant. « Je ne défends pas des places, mais une éthique politique », assure-t-il.

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06H00 – Bienvenue dans ce direct

Bienvenue dans ce direct après l’annonce d’Emmanuel Macron dimanche soir dernier de la dissolution de l’Assemblée nationale.

Emmanuel Macron a annoncé dimanche dernier la dissolution de l’Assemblée nationale après la victoire écrasante de l’extrême droite aux élections européennes et convoqué des élections législatives le 30 juin et le 7 juillet.

« Après avoir procédé aux consultations prévues à l’article 12 de notre Constitution, j’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale », a ainsi déclaré le chef de l’Etat dans une allocution télévisée après l’annonce des résultats. « Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second », a-t-il ajouté.

Avec AFP

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