POLITIQUE

Mandat d’arrêt International : les détails de l’affaire Gabrielle Kane

Gabrielle Kane se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire internationale, suite à un mandat d’arrêt émis par un juge français. Le conflit porte sur la garde de son enfant, une dispute familiale qui a pris une tournure dramatique et médiatisée.

Tout a commencé avec le divorce de Gabrielle Kane et de son ex-mari français. Après la séparation, son ex-époux a saisi, le 26 février 2018, le juge des affaires familiales du Mans, en France, demandant la garde exclusive de leur enfant, alors âgé d’un an. L’homme accusait Gabrielle d’être « dangereuse » pour leur enfant. En réponse, le juge avait initialement accordé la résidence de l’enfant à Gabrielle Kane, en attendant les résultats d’une enquête d’expertise.

Le 17 mai 2018, le juge des familles a rendu une ordonnance confirmant la garde de l’enfant à Gabrielle. Cependant, en juillet 2020, Gabrielle a quitté la France pour s’installer au Sénégal avec son enfant.

Le 10 août 2021, Gabrielle Kane a saisi le tribunal d’instance de  Dakar pour demander officiellement la garde de son enfant. Après plusieurs reports et délibérations, le juge sénégalais a confié la garde de l’enfant à Gabrielle le 15 décembre 2021, tout en accordant un droit de visite large au père.

Non satisfait de cette décision, l’ex-mari de Gabrielle a tenté de réviser la procédure une fois arrivée à  Dakar. Le tribunal d’instance hors classe de Dakar, après une nouvelle audience le 13 mai 2024, a de nouveau confié la garde de l’enfant à Gabrielle Kane, qui a renoncé à la pension alimentaire.

En réponse à cette série de décisions judiciaires défavorables, l’ex-époux a déposé une nouvelle plainte en France, accusant Gabrielle Kane d’enlèvement. Cette accusation a conduit à l’émission d’un mandat d’arrêt international par un juge d’instruction français, informant l’avocat de Gabrielle Kane, Me Ifrah, de l’effectivité de ce mandat.

L’affaire a suscité une forte réaction sur les réseaux sociaux et dans les médias, mettant en lumière les complexités des litiges internationaux en matière de garde d’enfants. Gabrielle Kane, contactée pour des commentaires, a refusé de se prononcer sans l’accord de son avocat, rapporte L’Observateur.

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