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Saint-Louis : A. Seck, la promesse de mariage à « sa copine » et le viol à l’auberge…

Visiblement, S. Seck a une façon bien mesquine de proposer à sa copine le mariage. Après avoir convaincu cette dernière de la présenter à ses parents, S. Seck réussi à l’attirer dans une auberge avant d’abuser d’elle. Pour sanctionner ses agissements gravissimes, la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Saint-Louis l’a condamné à 2 ans de prison ferme. Les faits remontent au mois de décembre 2020.
Menuisier de son état, S. Seck vivait le parfait amour avec C. Dione. Une idylle qui s’est hélas terminée devant le tribunal de grande instance de Saint-Louis. Accusée de viol par son ex-copine, S. Seck a finalement été condamné à deux ans de prison ferme.
Le journal Témoin, dans sa parution de ce vendredi, informe que la victime a rencontré S. Seck en pleine rue un jour, il lui a déclaré sa flamme par téléphone en lui promettant le mariage. Par la suite, son nouveau copain l’a présentée à sa mère, et c’était parti pour une idylle. S. Seck lui propose une première fois de lui rendre visite, elle refuse. Il revient à la charge en lui proposant de venir chez sa grand-mère. Cette fois-ci, elle accepta. Ne maîtrisant pas parfaitement les différents quartiers de la vieille ville, la jeune femme de ménage prend néanmoins un taxi pour rejoindre son amoureux. Elle passe le téléphone au taximan pour que S. Seck le guide. Une fois sur les lieux, C. Dione est habitée par des soupçons et se rend vite compte que le lieu indiqué n’est pas une maison, mais une auberge. N’empêche, elle rejoint son petit ami S. Seck dans l’une des chambres de cette auberge.
Après plus d’une heure de discussion, le jeune homme entame les préliminaires et lui fait des avances auxquelles la jeune femme refuse de céder. S. Seck se lève aussitôt, ferme la porte à clé, sort son sexe et lui demande de lui faire une fellation. Après un deuxième refus, il pousse la jeune femme sur le lit, l’étrangle, avant de commencer à la déshabiller. C. Dione le supplie d’arrêter parce qu’elle est vierge, mais S. Seck, obnubilé par son désir de satisfaire sa libido, fait la sourde oreille et traite la fille de prostituée. La malheureuse crie de toutes ses forces, mais en vain. Elle finit par céder et est violée par S. Seck. Quelques minutes après, le jeune homme commence à avoir des regrets et demande pardon à C. Dione. Il lui avoue qu’il habite à Dakar et ne s’appelle pas Lamine, le nom sous lequel il s’était présenté à elle. Après quoi, il remet de l’argent à C. Ndione pour qu’elle interrompe la grossesse au cas où elle tomberait enceinte. Selon C. Ndione, S. Seck l’aurait menacée de ses foudres si elle parlait de sa mésaventure à son entourage. Accompagnée par son bourreau, jusqu’à la porte, elle se rend directement au commissariat central de Saint-Louis pour raconter aux flics la mésaventure qu’elle venait de vivre. Entendu à titre de témoin, le gérant de l’auberge a soutenu que S. Seck est un ami d’enfance et a l’habitude d’amener des filles dans son établissement. A la question de savoir s’il avait entendu des cris, il répond par un oui, mais ajoute qu’il pensait qu’une telle chose ne pouvait se passer dans l’auberge.
Dans son réquisitoire, le procureur a souligné la constance des faits, avant de demander l’application de la loi. Le menuisier S. Seck a donc été condamné finalement à deux ans de prison ferme.

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