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Affaire Fulbert Sambou et Didier Badji : une requête déposée sur la table du juge d’instruction pour l’audition d’Ismaïla Madior Fall

L’affaire Fulbert Sambou et Didier Badji demeure toujours un mystère de ce qui entoure leur mort. Cependant, leurs familles sont déterminées à aller jusqu’au bout pour éclairer la lanterne sur cette affaire. Dans ce sillage, le juge d’instruction a été saisi par les familles des concernés pour une convocation et audition d’Ismaïla Madior Fall, accusé d’en savoir plus sur la mort des deux militaires.

Un « lapsus », d’après l’ancien ministre de la Justice sous le régime de Macky Sall qui lui vaudra d’être accusé par les familles des militaires disparus. En effet, lors d’une émission dénommée « l’invité de MNF » sur la 7tv, Ismaïla Madior a soutenu que « le dossier doit être inclus, en principe, dans la loi d’amnistie » ; cela lui vaudra d’être le sujet de critiques bien qu’il a déclaré que ce n’étais qu’un « lapsus ».

Mais cela n’a pas suffi pour les parents et amis des deux militaires pour qui ce « lapsus » n’est pas anodin. Ils sont convaincus que l’ancien ministre de la Justice en sait beaucoup plus sur cette affaire, rapporte le journal Les Échos.

Pour rappel, Didier Badji et Fulbert Sambou ont été portés disparu le 18 novembre 2022. Une disparition que les autorités de cette époque avaient tenté d’expliquer sans convaincre. L’affaire avait fait scandale et la famille était contrariée de l’attitude des autorités politiques et judiciaires. Le 22 novembre, le procureur de la République avait publié un communiqué pour annoncer la découverte du corps sans vie du sergent Fulbert Sambou de la Direction de renseignement militaire. S’agissant Didier Badji, il est toujours porté disparu.

À en croire le journal, une requête a été déposée sur la table du juge d’instruction du troisième cabinet. « Pour l’intérêt de la justice, le constitutionnaliste devrait être convoqué et l’auditionner. Surtout les hommes du nouveau régime avaient crié haut et fort que le mort de toutes les victimes des manifestations devait être élucidé », relate le quotidien Les Échos.

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