“Le lancement de ce projet va compléter et renforcer le dispositif des initiatives déployées pour améliorer la gestion des déchets organiques en vue de réduire les émissions de méthane et des décharges”, a-t-elle dit, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement dudit projet sous la présidence du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
Ce projet pilote est prévu dans trois pays notamment le Sénégal, le Maroc et la Côte d’Ivoire. Il va s’étaler sur une durée de 12 mois.
“La gestion des fumiers et des influents, ainsi que l’introduction de rizicultures moins émettrices de méthanes peuvent apporter une différence significative dans les émissions de methane”, a fait savoir la représentante résidente du GGGI.
Elle a relevé que l’impact du méthane dans l’atmosphère demeure prégnant bien que sa durée de vie dans l’atmosphère soit plus courte que celle du CO2, soutenant que “ses effets de réchauffement sont 84 fois plus puissants sur une échelle de 20 ans”.
Elle a aussi fait remarquer que le secteur de l’énergie est responsable de près de 130 millions de tonnes d’émissions de méthane, en 2023.
Revenant sur la situation spécifique du Sénégal, elle rappelle que “ le Sénégal , en 2020 a émis 7,46 d’émissions de méthane provenant de l’agriculture, selon sa contribution déterminée au niveau national”.
Pour elle, l’objectif principal du Sénégal est la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 7 % avec la possibilité de porter ces émissions à 29,5 % d’ici 2030, avec le concours de la communauté internationale.
Ce projet mis en oeuvre par l’organisation GGGI en collaboration avec Global Méthane Hub, est une réponse aux émissions de méthane issues des déchets organiques.
Il vise le développement d’un pipeline d’investissement précoce pour la réduction des déchets de méthane et effluents générés par les industries alimentaires et agro-alimentaires.