Le Réseau Action Climat et France Nature Environnement en doutent. Le rapport qu’ils publient ce mardi 16 juillet pointe le flou des plans de décarbonation, le choix de la technologie au détriment de la sobriété et une absence de réflexion sur l’emploi. Les ONG réclament une éco-conditionnalité des aides d’État.Les 50 sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre pèsent pour 60% des émissions de l’industrie et 12% des émissions nationales. (Photo d’illustration). (Crédits : Romain Doucelin / Hans Lucas via Reuters Connect)nécessaires d’ici à 2030 pour décarboner la production industrielle française, dont 27 milliards supplémentaires par rapport à ce qui est aujourd’hui prévu. Comment les entreprises pourront-elles faire face à ces investissements si elles réduisent leur volume de production et leur chiffre d’affaires dans un objectif de sobriété que préconise le rapport ? Avec l’aide de l’État et de l’Europe, répond Aurélie Brunstein. Laquelle, rappelle-t-elle, peut prendre d’autres formes que les seuls investissements. Par exemple, la commande publique, qui constitue un formidable levier encore trop peu exploité.