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LE DIÈSE DE SARA: ET SI ON PASSAIT AU SCANNER LES PREMIERS MOIS DU TANDEM DIOMAYE-SONKO?
Entre joutes parlementaires enflammées, inspections fiscales à l’allure « Mouhamed Ali » et une communication qualifiée de populiste, les premiers mois du régime Diomaye-Sonko n’ont été exempts de controverses. Le Dièse dresse un bilan sans concession de ce début de mandat. Ma foi, ça s’annonce épicé. On s’y lance quand meme …à nos risques et …
Au cœur des débats, la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko cristallise les tensions. Son refus de se présenter à l’Assemblée nationale, conditionnant sa présence à une révision du règlement intérieur, est perçu comme un bras de fer institutionnel inédit. Une situation qui n’aurait jamais dû se poser, selon les analystes. On pourrait dire qu’il a pris les députés à bras-le-corps, ou plutôt qu’il leur a mis des bâtons dans les roues.
Les relations entre l’État et le secteur privé ne sont pas en reste. La récente vague de contrôles fiscaux est perçue comme une arme de pression potentielle. « On ne peut pas utiliser la fiscalité pour affaiblir les entreprises. C’est l’emploi et l’économie du pays qu’on menace », clament les critiques. On dirait que le gouvernement joue aux cow-boys et indiens, sauf que cette fois, les flèches sont fiscales.
Sur le plan économique, c’est un véritable casse-tête chinois. Un paradoxe se dessine entre l’importante levée de fonds réalisée par le gouvernement sur les marchés internationaux et l’opacité entourant l’utilisation de ces ressources. L’argent semble avoir joué à cache-cache avec nous.
Le style de communication du nouveau régime est loin de faire l’unanimité. Je dénote un certain déficit de maturité politique au sein de l’équipe dirigeante. Nous sommes passés d’une gouvernance fondée sur le consensus à une stratégie de manipulation subtile. Le régime semble avoir abandonné les incitations douces pour adopter des méthodes plus coercitives, et ce changement ne satisfait pas tout le monde.
Face à ces défis, un appel est lancé au gouvernement pour qu’il se concentre sur les enjeux fondamentaux du pays : l’emploi des jeunes, la formation et la relance économique. Ce sont ces questions sociales et économiques qu’il faut attaquer et régler pour remettre ce pays sur les rails. Il serait temps de se concentrer sur ce qui compte vraiment
Ce début de mandat agité révèle les défis énormes qui attendent le régime Diomaye-Sonko. Le chemin vers la stabilité et la prospérité économique semble encore long et semé d’embûches. Espérons que ce ne soit pas un marathon dans le désert, mais plutôt une course avec une ligne d’arrivée bien définie. Allez, courage !