Vue de la circulation sur la rue Kinshasa à Butembo.
Radio Okapi.Ph/ Marc Maro Fimbo
Le Réseau pour les droits de l’homme (REDHO), a rapporté dimanche 4 août, la mort de cinq civils, tués en une semaine par des hommes armés non identifiés à Butembo, au Nord-Kivu.
Le dernier cas en date est celui d’un homme d’une trentaine d’années, ancien journaliste de la radio Upendo Kivu/ Butembo, tué par balles par des inconnus la nuit de samedi à ce dimanche 4 août. Son corps a été retrouvé jeté dans une concession à Furu dans la partie nord de la ville.
Face à la montée de la criminalité dans la ville, le REDHO appelle les autorités à fournir plus d’effort pour sécuriser la population.
Muhindo Wasivinywa, son coordonnateur, déplore la recrudescence de la criminalité urbaine à Butembo, caractérisée par des assassinats ciblés :
« Avant-hier, c’était l’assassinat d’une vieille dame de 75 ans, tuée à côté de sa résidence dans la cellule Kikwangwa, au quartier Congo ya Sika. Au début de la semaine, c’était l’assassinat d’une jeune fille mineure étranglée et jetée à côté d’une église dans la commune de Mususa. La fin de la semaine passée, c’était l’assassinat d’un taximan dans la concession de l’ITAV où les bandits ont emporté sa moto« , a rappelé Muhindo Wasivinywa.
Poursuivant son récit, il affirme qu’un autre taximan a été poignardé au début de cette semaine. Il est pris en charge dans une structure sanitaire de la ville.
La semaine passée, un autre journaliste a été agressé et ses biens emportés par des bandits, selon la même source.
Au regard de ce tableau sombre, M. Wasivinywa appelle les services de sécurité à doubler de vigilance en vue de protéger la population et ses biens.
Il demande à l’auditorat militaire de « diligenter des enquêtes pour dénicher les auteurs et les référer devant le tribunal, et à la population, de rester en alerte en dénonçant tout mouvement suspect auprès des service de sécurité ».