Depuis quelques jours, le bureau politique de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), et ses alliés ont jeté leur dévolu sur Roger Tshisekedi, frère du Chef de l’État Félix Tshisekedi, pour la présidence de la Chambre haute du Sénat.
Ce choix a été fait de manière consensuelle avec les différentes structures de l’Udps et sa mosaïque qui ont décidé d’occuper trois majeurs postes au bureau définitif du Sénat, à savoir : la présidence, la questure et le rapporteur.
Cependant, cette décision devient controversée, car une frange d’alliés de la majorité au pouvoir qui est l’Union sacrée pour la nation (USN), conteste cela, à l’entremise de Danny Banza, président et autorité morale du parti politique Avenir du Congo (ACO), qui veut à ce que l’Udps et sa mosaïque puissent respecter le choix du chef de l’État qui est celui de voir l’ancien Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde monter au perchoir du Sénat.
À l’en croire, le choix du Président de la République est un choix stratégique et politique, car il a bel et bien voulu faire respecter l’aspect géopolitique en plaçant un katangais à la tête de la Chambre haute du Parlement congolais.
Par ailleurs, du côté de l’Udps l’on considère la position de Danny Banza et sa famille comme une rébellion au sein de la majorité au pouvoir. Pour le parti politique du Chef de l’État, il n’est pas question de céder le Sénat à ses partenaires comme ça été le cas à l’Assemblée nationale.
Cette guéguerre fragilise le bon déroulement de l’installation du bureau définitif du Sénat dont le processus risque d’être bloqué pour des intérêts égoïstes des partis et regroupements politiques au sein de l’Union sacrée de la nation.
Eu égard à ce qui précède, le bureau d’âge a même modifié le calendrier en projetant l’élection du bureau définitif au 09 août prochain.