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Centre culturel d’Afrique centrale : un plan global de fonctionnement et de gestion attendu

La ministre de la Culture et des arts à été instruite de proposer un plan global de fonctionnement et de gestion du futur Centre culturel d’Afrique centrale qui sera bientôt opérationnel, lors du conseil des ministres, présidé vendredi 9 août par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à Kinshasa, a appris l’ACP de source officielle.

« Le deuxième point que la Première ministre a abordé concernait sa visite au centre culturel et des arts de l’Afrique centrale de Kinshasa dans la perspective de l’inauguration de chef-œuvre par le président de la République, fruit de la coopération sino-congolaise. (..) De la ministre des arts et patrimoine, elle attend un plan global de fonctionnement et de gestion de ce nouveau site qui devait être assorti d’un modèle économique efficient », a déclaré dans son compte-rendu, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.

« De ce fait, une commission d’experts des ministères concernés par la problématique sera instituée dans les prochains jours à la Primature pour une mise à jour de la question et des propositions idoines au gouvernement », a-t-il renchéri.

D’après le ministre Muyaya, en dépit du constat de la fin effective de l’ouvrage, la ministre de la Culture a pu relever quelques « préoccupations d’ordre technique » pour lesquelles elle attend également des réponses dans un meilleur délai, du ministre des Infrastructures et travaux publics.

Un appel venait d’être lancé à l’endroit du gouvernement, de faire preuve de rigueur dans la désignation de l’équipe dirigeante de ce centre culturel et surtout d’allouer un budget conséquent pour la programmation, l’animation ainsi que la maintenance de cet ouvrage qui sera bientôt inauguré par le Président de la République.

Réactiver le dialogue gouvernement- enseignants

L’intervention de la Première ministre, Judith Suminwa, a porté aussi sur les mesures à prendre en prévision de la rentrée scolaire prévue au mois de septembre, principalement la nécessité de réactiver le dialogue avec le syndicat des enseignants et autres acteurs concernés.

« Ensuite dans la perspective d’une rentrée scolaire apaisée dans tout le secteur de notre système éducatif, la première ministre à relever une nouvelle fois la nécessité de la réactivation du processus du dialogue avec toutes les parties prenantes en vue d’une prise en charge par le gouvernement de la revendication pendante », a fait savoir le porte-parole du gouvernement.

Déjà des menaces de boycott de la rentrée scolaire 2024-2025 se signalent déjà depuis le mois de juillet dernier dans le milieu syndical des enseignants, notamment le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), si le gouvernement ne respecte pas les revendications déjà conclues à maintes reprises.

Ils ont exigé un salaire équivalent à 500 dollars américains par enseignant ce mois d’août en cours.

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