Pendant très longtemps, sous les régimes de Diouf, Wade et Macky, elle n’a survécu que sous perfusion à doses éphémères dans le désordre, dans la précarité et dans la division.
Et ce sont les journalistes de même que les autres catégories de travailleurs qui, malheureusement, en pâtissent le plus.
Dès lors, les « malheurs » actuels de la presse publique comme privée ne sont point une surprise, avec un « patronat de presse « qui n’existe que de nom et qui, osons le dire, reste la source de tous les maux pour avoir été incapable d’asseoir une entreprise de presse avec des normes structurantes.
Le moment de l’introspection est venu d’opérer des réformes chirurgicales pour réinventer de nouveaux modèles à la fois économiques et éditoriaux comme c’est le cas partout dans le monde.
À défaut, que personne ne s’étonne que cette crise perdure. Et gravement…
Toutefois, toute autorité de l’Etat, quelque soit son rang et sa « puissance » supposée, qui pense pouvoir la régenter pour la mettre au pas se tromperait lourdement.
Les pouvoirs politiques passent, la presse demeurera…