L’article 46 du code de la Presse précise que le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP) a pour mission :
- – de soutenir l’entreprise de presse en matière d’investissement (financement de projets de développement ou de modernisation des entreprises de presse) ;
- – de servir de garantie pour les prêts bancaires ;
- – de soutenir toute initiative en faveur du multimédia ;
- – de verser une subvention directe à l’Agence de presse sénégalaise en contrepartie
du service fourni aux autres médias ;
- – de contribuer au bon fonctionnement de l’organe d’autorégulation ;
- – d’aider les entreprises de presse à consolider les emplois ;
- – d’appuyer la formation continue des journalistes et techniciens des médias
- – d’aider les radios associatives ou communautaires (à but non lucratif).
Donc, il est clair que les fonds peuvent valablement servir au CESTI, à l’organisation des assises des médias, à la convention des jeunes reporters etc…
De la grande entreprise de presse comme GFM ou Dmédia à la radio communautaire, cet aumône ne représente que 0, 01% de leurs charges alors que le secteur compte plus de 3000 emplois pour des milliards de chiffre d’affaires.
Si la stigmatisation est le PROJET, l’Etat doit publier la liste des bénéficiaires du fonds de solidarité aux artistes, du fonds dédié à la microfinance, du fonds de solidarité nationale, du fonds politique de la Présidence de la République etc…
Donc arrêtez de stigmatiser la presse Sénégalaise !
A vous les acteurs des médias, il vous appartient de veiller à vos acquis et de refuser que le PROJET vous divise, car le boycott de la journée sans presse par le groupe Walfadjri confirme que malheureusement certains journalistes du PROJET ont subitement oublié votre solidarité à leur égard.
Dakar, le 21 Août 2024