A LA UNEPOLITIQUE

EN CROISADE CONTRE LE RECTEUR: LE SUDES/ES S’ATTIRE LES F0UDRES DES ÉTUDIANTS

e Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES/ES) a décidé de ne plus se taire face à ce qu’il qualifie de « prise d’otage institutionnelle » à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD). Lors d’un sit-in organisé ce jeudi 8 août, les membres du syndicat ont décrété avec vigueur le maintien de l’ancien recteur Ahmadou Aly Mbaye, malgré l’expiration de son mandat le 22 juillet 2024

Selon le SUDES/ES, le Conseil d’Administration (CA) de l’université joue avec le feu en refusant de lancer un appel à candidatures pour voir ce poste stratégique, une décision perçue comme une trahison des principes républicains.

 

« Nous ne reconnaissons plus Ahmadou Aly Mbaye comme recteur légitime depuis le 23 juillet 2024 », a martelé Dr Ndiabou Séga Touré, porte-parole du syndicat selon le Quotidien, rappelant que tout acte pris par l’ancien recteur après cette date sera considérée comme nulle et non avenue

 

Cette mobilisation du SUDES/ES s’inscrit dans une lutte plus large pour préserver la légalité et l’équité dans la gestion des universités publiques au Sénégal. Le syndicat réclame la dissolution immédiate du CA et la nomination d’un recteur intérimaire, appelant le ministre de l’Enseignement supérieur à  » traduire en actes  concrets son excellente lecture de la situation »

Alors que le sit-in des membres du Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES) touchait à sa fin, un groupe d’étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a organisé une contre-manifestation spontanée, scandant: « Non à la politisation de l’UCAD »

 

L’atmosphère était particulièrement tendue, d’abord entre les étudiants et les agents de sécurité, puis entre les étudiants et certains enseignants. Les étudiants ont accusé les enseignants de vouloir les sacrifier pour leurs propres intérêts. La situation a failli se dégénérer lorsqu’un groupe d’étudiants a failli en venir aux mains avec Thierno Ly, enseignant à l’Institut de français pour les étudiants étrangers (IFE). De plus, un enseignant nommé Bassène s’est vu confisquer son téléphone portable par les étudiants, qui l’accusaient d’avoir pris des photos sans leur consentement. Le téléphone a finalement été restitué à son propriétaire grâce à l’intervention de la sécurité.

Articles du même type

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Close