Dans la province de la Tshopo, 26 prisonniers ont été libérés samedi 10 août, dans le cadre d’une mesure de libération conditionnelle initiée par un arrêté du ministre de la Justice et garde des sceaux. Cette décision vise à désengorger les prisons de la province, qui sont surpeuplées.
Parmi les prisonniers libérés, 24 provenaient de la prison centrale de Kisangani, tandis que 2 autres étaient détenus au centre de détention d’Osio, situé à 16 km au sud-ouest de Kisangani. La mesure a été bien accueillie par les autorités locales, y compris le Chef de division provinciale de la justice, le procureur de la République, ainsi que par les bénéficiaires eux-mêmes. Tous s’accordent à dire que cette libération conditionnelle est un pas important pour alléger la surpopulation carcérale.
La prison centrale de Kisangani, qui a une capacité d’accueil largement dépassée, abrite actuellement plus de 1 100 détenus, soit plus du double de ce qu’elle peut normalement contenir. Beaucoup de ces détenus se trouvent dans une situation irrégulière, comme l’a observé le ministre de la Justice, Constant Mutamba, lors de son dernier séjour à Kisangani en marge de la commémoration du deuxième anniversaire du Genocost.
Lors de cette visite, le ministre avait déjà ordonné la libération de 16 prisonniers remplissant les conditions pour une libération conditionnelle, portant ainsi à 42 le nombre total de prisonniers libérés en un mois.