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LES FONDS POLITIQUES SONT UNE SOURCE DE C0RRUPTION » TAS ÉGRATIGNE LE DUO DIOMAYE-SONKO

Le député Thierno Alassane Sall (TAS) a exprimé son incompréhension quant au maintien des fonds politiques alloués au Président de la République. Il a fermement dénoncé ces fonds comme étant une source de corruption, rappelant que lui-même, ainsi que le Premier ministre Ousmane Sonko et le député Guy Marie Sagna, se sont toujours prononcés en faveur de leur suppression. Le leader du parti La République des valeurs (RV) a critiqué la gestion financière du pays, soulignant que le président Bassirou Diomaye Faye aurait hérité de caisses vides de son prédécesseur Macky Sall.

Il y a d’abord un dysfonctionnement dans l’administration des finances. Si le président sortant a pu exécuter une partie substantielle d’un budget en moins de deux ou trois mois, c’était prévisible parce que les fonds politiques sont entièrement et intégralement mis à la discrétion du président de la République. Il peut en faire tout ce qu’il veut, » a-t-il déclaré sur Iradio .

 

Selon TAS, la véritable réforme devrait être la suppression pure et simple des fonds politiques, qu’il accuse d’être utilisés pour « acheter les politiques de l’opposition » et « intéresser son camp à coups d’enveloppes la veille de Tabaski, de Korité et d’autres fêtes. » Il a qualifié ce mécanisme de dangereux pour le pays, affirmant que ces fonds servent essentiellement à corrompre.

Concernant les fonds secrets, Thierno Alassane Sall a précisé que, bien qu’ils existent pour financer des opérations spéciales et le renseignement, ils sont gérés par des instances spécifiques.

 

« L’État du Sénégal est organisé de manière à ce qu’il y ait des fonds destinés à acheter des espions, à faire des opérations spéciales, » a-t-il expliqué.

En conclusion, l’ancien ministre de l’Énergie a appelé à ne pas justifier l’existence des fonds politiques par les mêmes arguments utilisés par les régimes précédents. Il a dénoncé l’utilisation de ces fonds par diverses institutions telles que l’Assemblée nationale, le Premier ministre, et d’autres hauts conseils, pour enrichir les régimes en place et leurs proches.

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