L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme concernant le nouveau variant du Mpox, qui se propage à une vitesse inquiétante en Afrique.
Cette mutation, qualifiée de « menace pour le reste du monde », a déjà atteint plusieurs pays où la maladie n’avait jamais été observée auparavant.
La porte-parole de l’OMS, le Dr Margaret Harris, s’est exprimée sur le sujet lors d’une interview accordée à un diffuseur britannique. Elle a souligné que ce variant se répandait de manière extrêmement rapide, notamment dans des pays comme le Rwanda, le Kenya et le Burundi.
« C’est l’une des choses que nous avons examinées avant même de déclarer cette urgence de santé publique de portée internationale. Nous avons demandé aux fabricants de soumettre leurs vaccins pour ce que nous appelons une liste d’utilisation d’urgence. Cela permettra aux partenaires, en particulier à l’UNICEF et à GAVI (l’Alliance du Vaccin), d’acheter ces vaccins et de les faire parvenir rapidement aux communautés touchées », a déclaré Dr Harris. Elle a également souligné que ce variant affectait particulièrement les réfugiés dans les zones de conflit en République démocratique du Congo (RDC).
Nouvelle souche inquiétante
Face à cette résurgence du Mpox en Afrique, l’OMS a déclenché, le mercredi 14 août 2024, son plus haut degré d’alerte au niveau international. En parallèle, un premier cas du sous-type clade 1 du virus a été diagnostiqué en Suède, marquant ainsi la première apparition de cette nouvelle souche hors du continent africain.
Le Mpox, identifié pour la première fois en 1970 dans l’actuelle RDC, est une maladie virale qui se transmet de l’animal à l’homme par consommation de chair contaminée ou par contact physique étroit avec une personne infectée. La récente mutation du virus, désignée sous le nom de clade 1b, est apparue en septembre 2023 dans la ville minière de Kamituga, en RDC. Depuis lors, elle s’est propagée à une vitesse alarmante.