Le président de la commission d’organisation de l’Association des fils du village Njib Niasse, dans la commune de Sagatta Ngueth, (Kébémer), Cheikh Ndiaye, a sollicité, dimanche, l’État pour la mise en service d’une case de santé construite sur fonds propres.
« Avec un coût total de 20 millions FCFA, la structure est achevée mais reste inutilisée en raison du manque de personnel médical. Nous lançons donc un appel urgent à l’État pour qu’il nous aide à mettre en service cette case de santé en y affectant des agents de santé, notamment un infirmier et une sage-femme », a-t-il affirmé
Cheikh Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une journée de consultation gratuite, organisée par l’Association des fils du village Njib Niasse en partenariat avec « TymKam Médicale Assistance », en prélude du Gamou, l’évènement commémorant la naissance du Prophète Mohamed (PSL).
Il a souligné que « la case de santé, dotée de cinq salles et de toilettes externes, vise à améliorer l’accès aux soins pour les habitants de Njib Niasse et Beity Khakhame, deux villages comptant plus de 3 500 personnes ».
« Ce bâtiment, composé de cinq salles et de toilettes externes, a été entièrement financé sur fonds propres par les fils de Njib Niasse, pour un coût total de 20 millions FCFA », a-t-il ajouté.
La première pierre a été posée en décembre 2018 et, malgré l’achèvement du bâtiment, « il reste crucial de pourvoir les postes d’un infirmier et d’une sage-femme », a-t-il souligné.
« Avec l’accroissement de la population, les habitants ont constaté une pression croissante sur les infrastructures de santé », a-t-il fait déceler
Selon lui, les populations doivent parcourir plusieurs kilomètres pour accéder aux services médicaux, une situation devenue insoutenable pour cette communauté en pleine expansion.
« La santé est une priorité, car même pour travailler ou mettre en pratique les enseignements de Dieu, il est essentiel d’être en bonne santé », a-t-il argumenté dans les colonnes de l’APS.
Les villages de Njib Niasse et Beity Khakhame célèbrent le Gamou depuis 1930.