Lors d’un entretien avec la presse, M. Mbodj a indiqué que « la première vague d’inondations avait submergé plus de 400 hectares de riz. Avec l’aggravation de la situation, ce sont désormais plus de 700 hectares qui sont touchés. » Ainsi, il a averti que « la situation pourrait encore se détériorer, entraînant des pertes financières considérables pour les producteurs. »
Face à cette situation, la SAED a dépêché des agents sur le terrain pour évaluer les pertes, tant en termes de récoltes que d’infrastructures agricoles, informe l’APS.
« En dehors des cultures perdues, ce sont des centaines de millions de francs CFA qui sont partis. Les aménagements risquent aussi d’être complètement dégradés. Il va falloir encore faire des estimations sur l’ensemble des périmètres qui existent, notamment ceux qui étaient en campagne et ceux qui ne l’étaient pas encore », a expliqué M. Mbodj.
À en croire ce dernier, les aménagements rizicoles, essentiels pour la production, risquent également d’être endommagés, nécessitant des travaux de réhabilitation sur « plus de 2000 hectares. »
Parmi les producteurs touchés, certains avaient contracté des crédits auprès de La Banque agricole (LBA), tandis que d’autres avaient financé leurs campagnes agricoles avec leurs propres fonds, compliquant davantage leur situation financière.