La tête de liste nationale du parti Pastef avait demandé, lors de la campagne électorale, à ses militants de se venger suite aux attaques de la coalition Samm Sa Kaddu. Des propos qui avaient choqué certains internautes qui avaient fait parvenir à Facebook leurs complaintes. Meta Facebook a supprimé la publication et la notification a été faite à Ousmane Sonko, rapporte Rfm.
Le réseau social vient de supprimer le post de Ousmane Sonko du 11 novembre dernier. La tête de liste nationale de Pastef avait écrit : « A tous les Patriotes du pays, Barthelemy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays. Notre parti a été agressé à Dakar, à ,Koungheul, à Saint-Louis, à Louga, à Mbacké. Des plaintes ont été déposées, des preuves visuelles existent. A ce jour, zéro arrestation. Que chacune des agressions subie par Pastef de leur part depuis le début de la campagne, que chaque patriote qu’ils ont agressé et blessé soit proportionnellement vengé. Nous exercerons notre droit légitime à la riposte« .
Une publication décriée par plusieurs personnes qui estiment que le leader de Pastef a appelé à une riposte violente contre le maire de Dakar, Barthelemy Dias. Ce post sera dénoncé par des internautes qui jugent ces écrits de Ousmane Sonko comme une incitation à la violence. Ce qui est contraire aux règles d’utilisation de Facebook.
Le réseau social a décidé tout bonnement de supprimer cette publication et envoyer une notification au Premier ministre, candidat aux élections législatives.
Lire aussi : Barthélemy Dias : « Ousmane Sonko lui-même n’ose pas att@quer ma maison »
Une notification a été aussi envoyée aux personnes qui ont dénoncé ce post pour les informer de la mesure prise par Meta. Donc, c’est Facebook qui a supprimé ce post du 11 novembre 2024 et non Ousmane Sonko. Même si au lendemain de cette publication polémique, le tête de liste nationale de Pastef avait déclaré désactiver le « gatsa-gatsa » et appelé à une campagne électorale apaisée.