Pour un grand nombre de ceux qui ont été investis et élus, c’est la première fois qu’ils siégeront à l’Assemblée nationale. Autrement dit, ce sont des novices ! Et comme le dit le dicton, « il faut bien un début à tout ». Si l’arrivée de ces nouveaux visages peut apporter un vent de fraîcheur à la politique sénégalaise, elle comporte également son lot d’incertitudes.
D’un côté, ces députés novices peuvent se démarquer des pratiques politiques traditionnelles. Moins ancrés dans le système politique établi, ils sont potentiellement plus enclins à défendre des réformes audacieuses et à porter des idées novatrices. Leur jeunesse peut leur permettre de bousculer les codes et de proposer une approche différente des enjeux législatifs.
Cependant, ce caractère nouveau présente aussi des inconvénients. Le manque d’expérience en matière de législation et la méconnaissance des procédures parlementaires pourraient constituer des obstacles importants. Les novices risquent d’avoir des difficultés à comprendre les subtilités des débats dans la complexité du processus législatif.
En somme, la majorité des députés du Pastef, étant des novices, créera un équilibre entre opportunités et risques. L’énergie et la volonté de réformer qui les caractérisent peuvent constituer des atouts indéniables. Toutefois, leur manque d’expérience pourrait entraver leur efficacité législative. Il sera crucial pour eux de s’entourer d’experts et de se former aux arcanes de l’Assemblée nationale.
Cette nouvelle Assemblée sera, sans aucun doute, dominée par des novices, en grande partie issus de la liste du Pastef. Mais l’attention sera particulièrement focalisée sur ceux qui, ayant grimpé les échelons du pouvoir, entreront pour la première fois à l’Assemblée nationale. Parmi eux, l’une des figures marquantes sera Amadou Ba de « Jamm Ak Ndarign », qui suscite déjà l’intérêt.