A l’étape de Mbacké dans la cadre de sa campagne électorale a tête de liste de Pastef, Ousmane Sonko s’est prononcé sur le phénomène de la transhumance qui continue d’installer la polémique au sein du landerneau politique national.
Accompagné de Déthié Fall, Boubacar Camara, Aida Mbodj et Cie,le leader politique politique a , visiblement, voulu mettre les points sur quelques i par rapport aux rumeurs pour que nul n’en ignore.
Après avoir précisé qu’il n’a jamais dit que les transhumants n’étaient pas les bienvenus dans Pastef, il a rappelé que toute transhumance est , tout de même assujettie, à certaines conditionnalités.
D’abord , dit-il, il faudra que le concerné prouve qu’il a les mains propres et ensuite , pendant les moments d’adversité politiques , qu’il n’ait jamais eu à débiter des propos désobligeants, offensants du genre à nous souhaiter la mort ou la prison.
Ousmane Sonko d’ajouter que jamais , pour un leader ayant transhumé, il n’a été demandeur. « Je ne suis allé vers personne lui demander de venir nous rejoindre. Personne ! Je suis d’avis , néanmoins, que le système, c’est les règles et non les personnes.
C’est la raison pour laquelle nous pouvons accueillir ceux d’entre eux qui le désirent. Cela ne signifie pas que nous allons les prendre et les mettre au dessus de ceux qui étaient déjà là ».
Il ajoute comme pour clôturer ce chapitre. « Nous n’avons pas besoin de ces transhumants pour atteindre nos objectifs ». Pour altérer la rugosité de ses propos , Sonko dira , dès l’entame de son discours , que les arrivants ne doivent pas être considéré comme des transhumants. « Ils ne sont pas des transhumants car ici , chez nous , il n’y a rien à partager ».