l’extrême droite
Plusieurs médias allemands ont même relevé des affinités avec le parti d’extrême droite allemand, l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) en épluchant les réseaux sociaux du suspect. En 2016, Taleb A. avait indiqué sur Twitter qu’il souhaitait lancer une académie pour anciens musulmans avec l’aide de l’AfD, note « Der Spiegel ». L’hebdomadaire a également trouvé un tweet plus récent, dirigé contre l’ex-chancelière allemande : « L’Allemagne doit protéger ses frontières contre l’immigration illégale. Il est désormais clair que la politique de frontières ouvertes était un plan de Merkel pour islamiser l’Europe. »
Selon le « Berliner Morgenpost », Taleb A retweetait régulièrement des messages issus de comptes de militants d’extrême droite comme le chef du« Mouvement identitaire » Martin Sellner. Il partageait aussi des vidéos de politiques d’extrême droite français prônant une « remigration » et un « islam hors d’Europe », note le « Der Spiegel ».
L’AfD, deuxième force politique d’Allemagne : mais qu’arrive-t-il à la République fédérale ?
Pour le journal « Die Welt », les messages sur les réseaux sociaux du principal suspect montrent un sentiment de persécution. En juin dernier il aurait écrit ce message rapporte le journal allemand : « D’après mon expérience, la police allemande est le véritable moteur de l’islamisme en Allemagne. Mon expérience s’étend sur 7 années au cours desquelles la police, la dernière en mars 2024, a utilisé des tactiques sales contre moi ainsi que contre d’autres critiques de l’Islam pour détruire notre activisme anti-Islam. La gauche est folle. Nous avons besoin de l’AfD pour protéger la police d’elle-même. »