Ce plan prévoit la création de comités régionaux inclusifs de pilotage dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, informe Sud Quotidien. Ces comités seront chargés d’assurer une coordination efficace et d’impliquer les acteurs locaux dans la mise en œuvre des projets.
L’Agence nationale pour la Relance des Activités économiques en Casamance (ANRAC) jouera un rôle central dans l’exécution des interventions prévues. Ses capacités institutionnelles et budgétaires seront renforcées pour lui permettre d’assumer pleinement cette responsabilité.
La sécurisation des terres demeure une priorité. « À cet effet, 15 milliards de FCFA seront mobilisés pour financer les opérations de déminage, permettant ainsi de rendre exploitables des surfaces agricoles et d’assurer la sécurité des populations locales », lit-on dans le journal.
Le plan met également l’accent sur l’économie locale en faisant appel, en priorité, aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) et à la main-d’œuvre locale dans la conduite des projets gouvernementaux ou soutenus par l’État.
Pour favoriser une croissance durable, un dispositif d’accompagnement sera mis en place pour réinsérer les déplacés, tout en promouvant l’employabilité des jeunes et des femmes. Il est également prévu de développer une expertise locale pour assurer l’entretien et la maintenance des infrastructures, des équipements et du matériel déployés dans la région.
Ce plan marque une nouvelle étape dans la stabilisation et le développement de la Casamance. En combinant réhabilitation des infrastructures, création d’emplois et sécurisation des territoires, le gouvernement ambitionne de transformer la région en un pôle économique et social dynamique.