La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) du Sénégal a exprimé sa « profonde préoccupation » face à la situation des ressortissants sénégalais à Mayotte, durement touchés par le passage du cyclone Chido. Ce phénomène climatique a causé « des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables ».
Dans le communiqué publié ce 20 décembre 2024, face à cette situation, la CNDH appelle à une mobilisation urgente des autorités autour de trois axes principaux. « Fournir une aide humanitaire immédiate, afin de répondre aux besoins essentiels des victimes. De renforcer l’intervention des autorités sénégalaises, pour protéger et soutenir les ressortissants, en collaboration avec les représentations diplomatiques et consulaires et de garantir le respect des droits humains », en mettant l’accent sur la dignité, la sécurité et la santé des personnes affectées », lit-on dans la note.
La CNDH a également exprimé sa solidarité envers « toutes les populations touchées » et a réaffirmé sa volonté de contribuer à une réponse « coordonnée et efficace ». Elle a, par ailleurs, rendu hommage aux victimes de cette tragédie et présenté « ses sincères condoléances aux familles endeuillées ».
Pour rappel, samedi 14 décembre, le cyclone Chido a frappé de plein fouet l’ensemble de l’île de Mayotte. Selon Météo France, il s’agit d’un cyclone d’une ampleur inédite depuis plus de quatre-vingt-dix ans pour Mayotte. Stella Bourdin et Davide Faranda, spécialistes des cyclones tropicaux, décryptent ce phénomène extrême en le qualifiant de « scénario du pire » causé par une combinaison entre trajectoire, puissance et infrastructures fragiles. Le bilan provisoire fait état de 31 morts.