« Sur les 535 médias identifiés, 380 se sont enregistrés sur la plateforme DMS depuis sa mise en place. Il s’agit de 50 médias dans la presse écrite, 28 radios, 76 radios communautaires, 40 Web Tv et 165 presses en ligne. Ce sont ces entreprises au nombre de 380 qui ont accepté de s’enregistrer sur la plateforme. 155 entités qui représentent le différentiel entre les entreprises de presse identifiées (535), n’ont pas été identifiés car ne figurant pas sur la plateforme », a déclaré Aliou Sall.
Selon le ministre, « La plateforme DMS a permis d’avoir un premier filtre entre les entités qui ont pris l’argent du Sénégal à travers le fonds d’aide à la presse, les marchés qui devaient profiter à d’autres ».
Suite à ces déclarations, a souligné le ministre, la Commission d’examen des déclarations de presse a étudié chaque dossier pour voir si l’entreprise a respecté les dispositions légales édictées par la loi dans le code de la presse. Ainsi, concernant les médias audio-visuels ( télé, web Tv, radio), la loi dit qu’il faut qu’ils répondent à l’article 94 du code de la presse qui stipule que l’entreprise dispose d’une autorisation du ministère en charge de la Communication, un cahier de charge signé par le régulateur, et d’autres conditions comme les années d’expérience du Directeur de publication (au moins 10 ans) et 7 ans d’expérience pour le rédacteur en chef.