Seulement, certaines associations se réclamant de la « brigade des mœurs » pourraient s’en offusquer et faire pression pour des poursuites. Mais, explique l’avocat, « si on recherche l’intention qui se cache derrière leur acte, les féministes ne seront pas poursuivies ».
« Pour qu’il y ait infraction, il faut un élément matériel et un élément intentionnel. S’il n’y a pas d’intention coupable derrière l’acte, en principe, il n’y a pas poursuite ni sanction. L’objectif de ces femmes est de dénoncer des viols. Rien de plus », dit l’avocat.
Aujourd’hui, Me Niang estime qu’utiliser son corps pour dénoncer les violences faites aux femmes et les viols est un combat digne et noble.