POLITIQUE
Dr Mame Moussa Kane du Pur confie : « des policiers ont brutalisé la femme du député Mamadou Niang en état de grossesse »
Dr Mame Moussa Kane, Coordonnateur adjoint du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), donne les nouvelles des députés Massata Samb et Mamadou Niang condamnés à six mois de prison ferme pour avoir frappé leur collègue Amy Ndiaye Gniby, à l’Assemblée nationale. « Ils se portent très bien », a-t-il fait savoir à l’émission Jury du dimanche sur Iradio, dont il était l’invité ce 19 février.
Il a révélé que la première femme de Mamadou Niang, en état de grossesse très avancée, a été violentée par les forces de l’ordre qui étaient venues chercher son mari en pleine nuit. « Je vais vous faire une confidence. Lorsqu’on est allé voir la première femme de Mamadou Niang qui était en état de grossesse très avancée, elle nous a expliqués que les forces de l’ordre l’ont secouée. C’est extrêmement grave parce qu’ils pensaient que le député était chez lui. Ils ont même réveillé les enfants en pleine nuit et brutalisé une femme en état de grossesse », a-t-il regretté.
Non sans revenir sur ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale poussant les députés du Pur à réagir suite aux propos « déplacés » tenus par leur collègue Amy Ndiaye Gniby, membre de la mouvance présidentielle, à l’encontre de leur guide religieux.
« Il y’a des libertés, des sensibilités à ne pas franchir dans un État. C’est des lignes rouges à ne pas regarder à fortiori les franchir. Quand Amy Ndiaye Gniby a commencé à tenir ces propos déplacés, on attendait du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, de suspendre la séance. Il a la police de l’Assemblée nationale et il devait arrêter la dame », a-t-il souligné. Par ailleurs, Dr Kane a estimé que : « la violence ne peut pas se justifier ».
Il a poursuivi : « ici, toute une communauté a été offensée et personne n’en parle. Je ne vais pas revenir sur les propos incorrects. Elle a heurté les sensibilités. La dame a pris une chaise et le geste de Mamadou Niang, c’est juste un geste défensif. Si on était dans un État de droit, on allait tenir un débat pour situer les responsabilités. La dame s’est adressée presque à tous les chefs religieux et c’est des lignes à ne pas franchir ».