Selon un communiqué du ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ils ont été pris en charge, dans un premier temps, par les services compétents de l’Etat.
Constitués en majorité d’étudiants, ces ressortissants ont fui la guerre fratricide entre le chef de l’armée soudaine, le général Abdel Fattah al-Burhane, et le dirigeant des Forces de soutien rapide (FSR) et qui dure depuis deux semaines.
Dès les premières heures des bombardements, ces Sénégallais ont fait part de leur désir de retourner dans leur pays. C’est ainsi que leur retour a été organisé par l’ambassade du Sénégal au Caire.
« Nous avons tout perdu dans notre fuite », a déclaré Mansour Tandjigora, un étudiant en Sciences islamiques établi à Khartoum depuis 2015.
Selon L’Observateur, le Sénégal a également profité de l’opération pour embarquer neuf (9) Bissau-guinéens qui eux aussi, ont fui le théâtre des opérations.