SOCIETE

Trois jeunes gambiens recrutés comme agents de sécurité lors du Mondial au Qatar dans l’impossibilité de rentrer: « nous sommes comme dans une prison »

Trois jeunes qui ont été employés comme agents de sécurité lors de la Coupe du monde au Qatar déclarent qu’ils sont « 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗮𝘂 𝗽𝗶𝗲̀𝗴𝗲 » dans le pays et qu’ils sont dans l’impossibilité de rentrer chez eux en Gambie, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝘅 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 la fin du tournoi.

Papasecka (19 ans) Ebrima (18 ans) et Saikou (16 ans) auraient été laissés sans emploi et sans abri après que leur employeur les ait licenciés 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝗮𝘃𝗶𝘀 quelques jours après la finale de la Coupe du monde.

Ils racontent que leur âge a été modifié sur les documents officiels de leur pays d’origine pour prouver qu’ils avaient au moins 18 ans, l’âge minimum requis pour entrer au Qatar avec un visa de travail.

Depuis janvier, ils sont logés dans un refuge du gouvernement où ils précisent que leurs mouvements ont été restreints, que « tous [leurs] documents [leur] ont été enlevés » et que le refuge officiel du pays est « 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻 ».

« 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘴𝘰𝘮𝘮𝘦𝘴 𝘧𝘢𝘵𝘪𝘨𝘶𝘦́𝘴 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘦𝘵 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘭𝘰𝘯𝘴 𝘳𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦𝘳 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘯𝘰𝘶𝘴, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘪𝘭𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘪𝘴𝘦𝘯𝘵 𝘥’𝘢𝘤𝘩𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘣𝘪𝘭𝘭𝘦𝘵𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘯𝘰𝘶𝘴-𝘮𝘦̂𝘮𝘦𝘴, 𝘤𝘦 𝘲𝘶’𝘪𝘭𝘴 𝘴𝘢𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘯𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘢𝘳 𝘰𝘯 𝘯’𝘢 𝘱𝘢𝘴 𝘥’𝘢𝘳𝘨𝘦𝘯𝘵. », a déclaré Ebrima dans un reportage du Guardian.

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