Cette année, les vagues de départs ont explosé, avec leur lot de conséquences. Quelles sont les raisons ? «Les répercussions socio-économiques de la pandémie du Covid-19, la forte augmentation de l’insécurité alimentaire, les effets du changement climatique sont parmi les facteurs qui seraient à l’origine des tendances à la hausse de la migration irrégulière», tente d’expliquer la cheffe de mission de l’Organisation pour les migrations au Sénégal (Oim), Valeria Falaschi, qui a participé hier à la signature de la deuxième phase du projet de consolidation des acquis en matière de réintégration des personnes migrantes de retour au Sénégal à travers un appui intégré aux micros et petites entreprises. Il s’agit dans le cadre de la mise en œuvre du projet, de former 200 jeunes et migrants de retour de cette région dans le secteur de l’agro-alimentaire pour une durée de trois à six mois, a expliqué Valeria Falaschi. Cela va coûter plus de 642 millions F Cfa pour «prévenir la migration irrégulière, renforcer et développer l’autonomie économique des jeunes». Pour elle, «la lutte contre les facteurs défavorables des mouvements migratoires passe notamment par la création d’opportunités économiques accessibles et d’emplois productifs et durables».
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