SOCIETE

Quart de finale Côte d’Ivoire-Mali, samedi : Les tickets en rupture ; une vraie cacophonie à Bouaké !

Certains supporters ivoiriens, malgré toute leur volonté d’apporter leur soutien aux Eléphants samedi prochain contre le Mali, ne le pourront pas. Et cela à cause d’une cacophonie concernant la vente des billets.

Par Woury DIALLO – (Envoyé spécial à Yamoussoukro) – A 72h du match des quarts de finale entre le Mali et la Côte d’Ivoire, la population de Bouaké ne sait pas où donner de la tête. Ils pourraient être privés de cette rencontre tant attendue. Le dysfonctionnement qui a toujours entouré la vente des tickets de cette Can, revient de plus belle et frappe ces supporters en plein cœur. Sur aucun site, les billets donnant accès à ce précieux sésame ne se vend, ni ne se donne, constate africafootunited.

Pourtant, la population a pris d’assaut tous les coins de distribution tôt ce matin. Certains étaient présents depuis 4h, d’autres 5h, mais rien. L’une des fausses notes de cette Can est bien la distribution des tickets et cela semble ne pas connaître une fin, ceci, en dépit du communiqué de la Caf en début de compétition.

«Nous ne voulons pas de tickets gratuits. Même si ça se vent à 10 000, 20 000, même 40 000, on va payer», nous déclare un supporter. «Il y a longtemps que la Côte d’Ivoire n’a pas joué à Bouaké. Nous voulons faire le plein samedi. Mais on nous en empêche», nous fait savoir un autre qui nous affirme qu’il était présent au Centre culturel Jacques Aka. «On veut ticket», peut-on entendre de temps en temps. A Ahougnanssou, le monde ne désemplit pas non plus. C’est le même calvaire, la même galère.

Une accumulation de frustrations que la population dénonce tout en gardant son calme et espère un rétablissement très tôt. Selon nos enquêtes, il s’agirait d’un problème de connexion. Pour d’autres, cela est dû à un dysfonctionnement du système qui sera rétabli dans un bref délai. Mais pour la population, cela n’a rien à voir. D’après les témoignages reçus, ils auraient privilégié les sociétés et autres structures. Pour l’heure, les autorités n’ont pas voulu s’exprimer sur la situation qui s’envenime.

Dans leur rôle, les Forces de sécurité publique apaisent la population et l’invitent au calme. Tout est sous contrôle, malgré le mécontentement.

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