Selon Cheikh Bamba Dioum du Renophus, qui s’est exprimé lors d’une conférence de presse à Dakar, la Délégation générale au pèlerinage doit organiser le voyage pour 1 860 des 12 860 pèlerins prévus cette année. Le reste du quota, soit environ 11 000 places, est destiné aux convoyeurs privés agréés.
À en croire L’Observateur, cette situation est préoccupante, car les inscriptions ouvertes depuis le 29 janvier, se prolongent jusqu’au 29 février. Une période inhabituelle par rapport aux années précédentes.
Cheikh Bamba Dioum a souligné que les organisateurs privés sont chargés de convoyer la majorité des fidèles musulmans vers les Lieux Saints de l’Islam, et que les dates avancées pour les inscriptions ont créé des défis pour leur préparation habituelle pendant le mois de Ramadan, comme cela se faisait depuis une trentaine d’années.
L’inquiétude grandissante concerne la capacité des convoyeurs privés à remplir leur quota restant avant la clôture officielle des inscriptions, posant des questions sur la participation globale du Sénégal au Hajj cette année.