Grande UNEPOLITIQUE
Dimanche 25 février, une journée triste et historique où l’élection présidentielle n’a pas eu lieu… » (Thierno Allassane Sall)
Selon M. Sall, le président de la République a changé sa position initiale, affirmant que le 25 février serait effectivement le jour du scrutin. Il a critiqué le revirement soudain du président Macky Sall qui, moins de 10 jours plus tard, a annoncé l’arrêt du processus électoral, émettant un décret sur la base de présomptions, avant même que la loi ne soit votée à l’Assemblée nationale.
Thierno Allasane Sall a déploré l’absence de preuves irréfutables justifiant une décision aussi grave, qualifiant cela de « cassure de la République ». Il a souligné que « le Président aurait dû présenter des preuves devant le peuple pour étayer les accusations qui ont conduit à cette décision ». À l’en croire, « le Président Macky Sall a agi sans raison valable, semblant simplement vouloir interrompre le processus électoral ».
Il a également critiqué le délai de 10 jours que le Président a pris pour mener des consultations avant de fixer une nouvelle date pour les élections. Thierno Allasane Sall a déploré le fait que le Chef de l’État semble considérer qu’il était le maître des horloges du pays, ignorant la Constitution et la nécessité de reprendre le processus électoral conformément à ses dispositions.