« Il faut qu’on se dise une chose. C’est que chacune des forces qu’il y a ici a besoin de l’autre. Si Khalifa Sall veut être Président demain, il aura besoin du Pastef et si le Pastef veut être Président demain, il aura besoin des forces de Taxawu Sénégal. Forcément, nous serons dans la confrontation. Mais en nous disant qu’au 2e tour, il va y avoir forcément un certain nombre de sanctions…. Ce n’est pas normal de fixer l’élection présidentielle au 2 juin. Le meilleur délai ne peut pas être forcément le 2 juin. Libre à chacun de faire ce qu’il veut. Parce que nous sommes avec des gens qui sont aujourd’hui en dehors du champ de la légalité. Macky Sall est en train aujourd’hui de s’imposer à la tête du Sénégal. Il fait même des menaces souterraines pour nous dire que c’est moi ou personne d’autre. Mais le problème ne se pose pas à ce niveau-là. La seule constante est que le Conseil constitutionnel qui avait dit en 2016, il l’a répété deux fois récemment qu’il ne peut plus être président de la République après le 2 avril », a déclaré Moussa Tine.
« Ce qui n’est pas réellement prévu, c’est un président de la République comme Macky Sall. Un Président qui ose reporter l’élection à 10 heures de la campagne électorale. Aucun constituant, aucun expert juridique ne pouvait prévoir ce cas de figure là. C’est normal qu’on ait un problème. Mais le problème, il faut le résoudre en fonction des dispositions de la constitution. La disposition la plus proche, c’est quoi, ce que le 2 avril si le président Macky Sall prétend être président de la République quelqu’un peut se proposer aussi d’être le président de la République. Parce que vous avez les mêmes statuts. C’est au Conseil constitutionnel de résoudre le problème en partant d’une disposition plus proche, de vacances de pouvoir au Sénégal ».
Même cris de cœur pour les autres leaders de l’opposition tel que Mimi Touré, Moustapha Guirassy, l’économiste et membre fondateur du mouvement citoyen « Aar Li Nu Bokk Cheikh Tidiane Dieye, Guy Marius Sagna entre autres.