Quatre (04) étudiants originaires du Congo risquent gros. Ils ont été déférés vendredi 19 avril par la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine de Dakar pour « détournement et séquestration » de mineure. Une affaire de séquestration secoue le quatier Médina ( Dakar). Une Gabonaise B. E. M avait fugué le samedi 13 avril 2024, vers 9h, pour répondre à l’invitation de l’étudiant congolais J. J. R. N. Malheureusement pour cette fille de 15 ans, elle sera séquestrée dans un appartement à la Médina.
Elle passera 24 heures entre les griffes de quatre étudiants con-golais. L’affaire s’est ébruitée lorsque la fugueuse est rentrée chez elle aux Almadies.
Tout a commencé lorsqu’un attaché de l’ambassade du Gabon au Sénégal a appris, suite à des investigations, que la Gabonaise
B. E. M. a passé 24 heures dans un appartement. Pour y voir clair, le diplomate s’est rendu sur place.
La machine judiciaire a été mise en branle quand ses parents ont fait une dénonciation au niveau de la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar.
J. P. Matsou et son épouse A. P. Manfou ont confié aux policiers que leur fille en classe de seconde avait fugué le samedi 13 avril 2024, avant de rentrer volontairement le lendemain vers 18 h.
L’enquête a permis de mettre la main sur les quatre étudiants congolais pour détournement et séquestration de mineure. Il s’agit de Y. S. T. NAVECK (22 ans), C. N. H. EKONDI (19 ans),
O. G. J. MOUNGOUO (22 ans) et J. J. R. NGAMOUALA (22 ans). Ils avaient hébergé la fille dans leur appartement sis à la Médina durant 24 heures. Il ressort du dossier que Y. S. T. NAVECK a avoué avoir entretenu des rapports sexuels consentis avec la Gabonaise, raconte la
même source.
Quant à C. N. H. EKONDI, il a reconnu avoir flirté avec la fille. Par contre, elle a refusé de coucher avec les deux autres étudiants congolais. Mais ils ont tous passé la nuit dans le même lit.
« Les deux autres étudiants ont voulu passer des moments intimes avec la mineure, mais celle-ci a décliné leurs vœux, car elle n’avait de goût que pour Y.S.T. NAVECK, même si c’est J. J. R. N qu’elle a connu via Snapchat qui l’a emmenée dans l’appartement », a appris Seneweb d’une source proche du parquet et repris le journal Le Public.
Au terme de l’enquête, les quatre mis en cause ont été déférés ce vendredi matin au tribunal de grande instance hors classe de Dakar.