Les ministres des Affaires étrangères de la RDC, du Rwanda et de l’Angola, participent le 30/07/2024 dans la capitale angolaise, à la 2ème session de la réunion ministérielle, qui se déroule dans le cadre du Processus de Luanda.
Ministère Angolais des Affaires étrangères
La situation de sécurité et de paix dans l’Est de la République démocratique du Congo a été au centre des échanges que le Chef de l’Etat angolais, João Lourenço, a eus mardi 30 juillet à Luanda avec les chefs de la diplomatie de la RDC, du Rwanda et de l’Angola, rapporte l’Agence angolaise de presse.
La ministre d’État aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie de la RDC, Thérèse Wagner, les ministres des Affaires étrangères du Rwanda, Olivier Nduhungirehe, et des Relations extérieures de l’Angola, Téte António, participent dans la capitale angolaise, à la 2ème session de la réunion ministérielle, qui se déroule dans le cadre du processus de paix de Luanda.
La rencontre entre les ministres intervient à la suite de consultations menées par la médiation angolaise, en vue de trouver des solutions pour la paix dans l’Est de la RDC.
A l’issue de l’audience, qui a duré environ une heure, aucune déclaration n’a été faite à la presse.
La réunion susmentionnée au niveau des ministres résulte de la décision prise lors des rencontres tenues séparément, par le Président angolais, João Lourenço, médiateur nommé par l’Union africaine, pour la paix en RDC, avec ses homologues, de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et du Rwanda, Paul Kagame, respectivement en février et mars 2024.
Ces initiatives visent à encourager le dialogue au plus haut niveau et à rétablir un environnement de confiance entre les deux parties, pour éviter que la crise politique actuelle ne se transforme en conflit régional.
Le conflit dans l’Est de la RDC, qui dure depuis 2022, est mené par les forces du mouvement rebelle M23, qui sont soutenues par le Rwanda.
Les attaques, qui ont repris en décembre 2023, ciblent les populations civiles et violent les droits de l’homme, notamment l’occupation de plusieurs zones du territoire congolais.
Cette situation constitue une violation flagrante des processus de Luanda et de Nairobi, nuisant ainsi aux efforts diplomatiques et aux initiatives de paix et de stabilité dans ce pays, rappelle l’agence.