de Recherche pour le Développement (IRD) ont organisé, pendant trois jours, un atelier destiné à renforcer les compétences de 12 journalistes sénégalais dans la couverture des sujets scientifiques. Cet atelier a permis aux journalistes participants d’acquérir des outils pour aborder de manière rigoureuse et accessible des thématiques scientifiques souvent complexes, afin d’enrichir la qualité de l’information diffusée auprès du grand public.
Une formation axée sur la qualité de l’information scientifique
L’objectif de cette formation, selon la responsable communication et valorisation de la recherche à l’IRD, Mme Yacine Ndiaye, était de renforcer les compétences des journalistes dans le domaine du journalisme scientifique. Elle a précisé que cet atelier représente une opportunité unique pour les journalistes de perfectionner leurs connaissances et méthodes pour mieux couvrir l’actualité scientifique. « Depuis quatre ans, nous organisons des sessions de renforcement de capacités pour aider les journalistes à mieux éditorialiser les contenus scientifiques, » a-t-elle expliqué. L’accent a été mis sur l’importance de diffuser des informations fiables et rigoureuses sur des sujets qui touchent directement la société, tels que la santé, l’environnement et la technologie.
Le CESTI : un cadre Idéal pour la formation
Le CESTI, qui a abrité cet atelier de formation, a également joué un rôle clé en tant que centre de formation continue. Mme Faye, cheffe de la formation continue du CESTI, a exprimé sa satisfaction de voir le centre participer activement à ce type d’initiative. « C’est toujours un plaisir pour nous d’accueillir ce genre de formation. Notre objectif général est de promouvoir le savoir et la connaissance, afin de contribuer au développement du pays, » a-t-elle souligné. Elle a ajouté que cet atelier a permis de partager des connaissances et de renforcer les capacités des journalistes à aborder des sujets scientifiques d’une manière à la fois claire et approfondie.
Des échanges fructueux et une collaboration renforcée
Les trois jours d’échanges ont été riches en discussions et en partages d’expériences. Les participants ont eu l’occasion de débattre de la manière d’aborder des sujets scientifiques complexes, de gérer les sources d’informations scientifiques et de vérifier les faits. Ces échanges ont permis à chacun de découvrir de nouvelles méthodes pour enrichir leurs reportages et apporter des éclairages pertinents sur des sujets scientifiques.
Une des questions soulevées durant cet atelier a été la relation entre journalistes et chercheurs, deux professions qui évoluent parfois dans des mondes perçus comme antagonistes. Le défi est de parvenir à concilier ces deux approches pour que l’information scientifique soit à la fois accessible au grand public et rigoureusement vérifié.
Des objectifs clairs et ambitieux pour l’avenir
L’atelier visait plusieurs objectifs spécifiques, à commencer par le renforcement des compétences des journalistes dans la couverture de l’information scientifique, tout en mettant un accent particulier sur la qualité de l’information. Les journalistes ont été formés à gérer les sources scientifiques, à vérifier les informations et à éviter la propagation de fausses informations, un enjeu majeur dans le domaine scientifique.
Au terme de ces trois jours de formation, les journalistes se sont dits plus motivés et mieux préparés pour aborder des sujets scientifiques dans leurs médias. Cette initiative, qui favorise l’amélioration continue de la qualité de l’information scientifique, pourrait bien avoir un impact significatif sur la perception du public des enjeux scientifiques et leur compréhension des découvertes récentes.
En définitive, cette collaboration entre le CESTI et l’IRD marque un pas important vers une meilleure couverture des sujets scientifiques au Sénégal, tout en contribuant à la formation de journalistes spécialisés capables de répondre aux défis contemporains de l’information scientifique.