Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et porte-parole du Gouvernement est monté au créneau pour démentir toute présence de mercenaires au Sénégal, non sans défendre que le dossier relatif au ‘’fordidden stories’’ relève de la pure manipulation.
«Il n’y a pas de mercenaires au Sénégal. C’est de la pure manipulation de l’opposition qui évoque la présence de mercenaires dans les rangs de nos forces de l’ordre. Encore une fois, c’est de la pure manipulation.» Ces propos sont d’Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, par ailleurs, ministre porte-parole du Gouvernement.
En effet, invité de l’émission ‘’Grand jury’’ sur la Rfm, il a défendu que «les affabulations extrêmes, nous les entendons de Pastef : (nous avons recruté, nous avons fait ceci ou cela) . Le plus important, c’est une chose : nos forces de défense et de sécurité nous garantissent tous les jours cette sécurité.
Ces manipulations répétitives qu’il y a dans les médias – oui, il y a des mercenaires français ou de type caucasien ou de type oriental qui sont au Sénégal et qui soutiennent l’État.» Poursuivant, il ajoute que «nous comprenons le jeu de l’opposition. Chaque mois, il y a de nouvelles affabulations dans les réseaux sociaux.
C’est très facile.» Sur la même lancée, il a tenu à apporter un démenti au collectif de journalistes d’investigation qui a épinglé le Sénégal dans le dossier relatif au ‘’Forbidden stories’’ ; une société israélienne du nom de Team Jorge qui aurait influencé des élections dans le monde.
Ledit collectif soutient que ce collectif a influencé le Sénégal lors de l’élection présidentielle de février 2019 pour permettre au candidat sortant, le Président Macky Sall de pouvoir gagner.
«D’abord, je suis étonné que dans un pays démocratique comme le Sénégal où la pratique électorale a été assez éprouvée depuis 1960, où nous avons un système d’inscription aux élections, un système de vote transparent, un système de remontée des élections pour lesquels à chaque fois qu’il y a des élections, nous nous rendons compte de la robustesse de notre système avec la participation de la société civile, des journalistes», peste-il.
Il se dit étonné que «l’’on revienne encore nous parler de manipulations électorales au Sénégal. Il est impossible de procéder à une manipulation électorale. Ces questions sont dépassées. Les élections ne sont pas manipulables au Sénégal. Et cela, doit être clair.»
