L’opposant Ousmane Sonko a adressé une si longue lettre à la communauté internationale. Et c’est pour se plaindre de la « violence et violation de ses droits » par le régime de Macky Sall. Faisant le film de sa journée mouvementée lors de la comparution de son procès en diffamation avec le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, Sonko déclare que cette fois-ci « il s’agit là sans doute d’une tentative d’atteinte à son intégrité physique qui ne restera pas sans suite ». Il en déduit qu’en réalité, « cette attaque préméditée n’est que la suite d’une très longue liste de violences et de violations délibérées de (ses) droits depuis « son) entrée en politique en janvier 2014 ». Au-delà de (sa) personne, Ousmane Sonko regrette également que ses militants et sympathisants de son parti, PASTEF/LES PATRIOTES, sont tout « autant victimes du régime répressif et violent instauré par le président Macky Sall à des seules fins de conservation du pouvoir ».